Pourquoi Tchaï?

 

Un projet nécessaire

A Bruxelles, les écoles, services de médiation scolaire, AMO, travailleurs de rue, services d’accompagnement des réfugiés, associations d’alphabétisation, etc. font unanimement depuis plusieurs années un constat récurrent : le manque de proposition réelle d’intégration cohérente et adaptée pour certains adolescents en exil est croissant, avec pour corollaire, un désintérêt ou une incapacité pour ces jeunes à rejoindre tout projet de scolarité.

L’analphabétisme, les traumatismes, l’accès difficile voire impossible au marché du travail, les violences institutionnelles, les enjeux divers et complexes de l’exil, l’absence de repères et de pairs dans la société d’accueil, la non scolarisation prolongée, les difficultés linguistiques, etc. sont autant de facteurs qui mènent en effet un nombre grandissant de jeunes exilés à une situation de non scolarisation, voire à une impossibilité de scolarisation.

Il nous est donc apparu indispensable de développer sur Bruxelles une structure adaptée aux adolescents en exil en situation de rupture avec le monde scolaire ou en manque de solution adaptée à leur profil.

Le projet proposé par TCHAÏ est pluridisciplinaire et se situe donc à la croisée des chemins. Ce n’est ni un SAS, ni une AMO, ni une école, mais une alternative pédagogique et éducative construite sur les besoins, les expériences de vie et les espérances des adolescents en exil.

Pour en savoir plus sur la nécessité du projet pour les jeunes et pour la société, consultez notre projet pédagogique.