Qui sommes-nous ?

Les jeunes

“Depuis que je suis petit, ma famille et moi on n’a jamais eu de maison. A Tchaï, j’aime bien parce que j’apprends et je me sens bien. Je me demande quand on va sortir de la rue."
– Slavo, 13 ans

"J’ai trop de choses dans ma tête. Tu sais, quand j’étais petit, mes parents m’ont abandonné, et puis j’ai travaillé comme soudeur. Après je suis allé à Melilla et j’ai pris le bateau jusqu’en Espagne. Tout le monde me pose des questions sur mon passé, on me demande de raconter mon histoire, mais je ne connais pas mon passé, je n’ai pas d’attaches, pas de souvenirs, alors on me traite de menteur, et ça me rend très triste."
– Anas, 16 ans

“Je suis fatigué, j’ai dormi 2 heures cette nuit. A 6h du matin. Il y a trop de choses dans ma tête, j’arrive pas à dormir… Tu sais, si j’étais resté au pays, là-bas, je serais soit mort, soit en prison… Avant j’étais fou. C’est pour ça que ma mère m’a envoyé ici."
– Ahmed, 18 ans

“J’ai trois enfants, des jumeaux de quatre mois et un garçon de deux ans. Je ne connais pas mon âge, mais je suis née en 2006. J’aime venir à Tchaï pour apprendre le français, parce que je comprends, on fait à manger ensemble, je rencontre d’autres amis. Je viens avec mon fils comme ça il peut jouer avec d’autres enfants pendant que j’apprends."
– Aïcha, 16 ans

Tchaï s’adresse aux adolescents répondant aux critères suivants :

Âgés de 12 à 18 ans à leur inscription
L’accompagnement prend fin lorsqu'un projet durable, réaliste et accessible est mis en route. Nous continuons donc d’accompagner les jeunes au-delà de la majorité.

En exil ou issus de communautés Roms

Le terme "Jeunes en exil" que nous utilisons communément à Tchaï fait référence à des jeunes désaffiliés qui n’ont pas encore trouvé de chez soi physique ou psychique, qu’ils viennent d’ici ou d’ailleurs, qu’ils aient quitté leur pays récemment ou depuis longtemps, volontairement ou non.

En situation de décrochage scolaire ou non scolarisés en Belgique

Pas ou peu scolarisés dans leur pays d’origine ou déscolarisés depuis plusieurs années

Si des jeunes déjà parents entrent dans les conditions ci-dessus, nous les accueillons avec leur(s) enfant(s).

Inscriptions

La demande d’inscription peut se faire par l’intermédiaire d’une institution qui relaie la demande d’un jeune et l’accompagne vers notre service.
Les représentants légaux (tuteurs, parents ou autres) peuvent aussi introduire une demande pour le jeune. Les jeunes peuvent également introduire une demande d’inscription par eux-mêmes.

Demande d'inscription

L'équipe pédagogique

“Nous avons tous et toutes des âges, parcours de vie, ou origines différentes. Nous nous rassemblons tous et toutes dans un local qui sert tantôt d’école, tantôt d’atelier, tantôt de bureau. Nous recevons des jeunes aux parcours uniques, souvent difficiles ou traumatisants, qui viennent pour des raisons toutes différentes : répit, confort, apprentissage, mise en projet,... Et pourtant, malgré cette mosaïque de personnalités et de situations, malgré la précarité et la particularité des jeunes, malgré la difficulté des financements...ça fonctionne. Je crois même que c’est précisément ce caractère «multifacette» qui permet au projet d’avancer.”
– Julien de Tchaï

“Tchaï est disponible pour accueillir tout le monde. C’est très multiculturel et le personnel s’adapte à chaque jeune. De plus, il est à l’écoute, fait preuve de bienveillance et de douceur. Il redonne de l’estime de soi au jeune ainsi qu’une place quelque part."
– Laura, accompagnatrice MENA chez Caritas

"J’ai apprécié l'engagement et la disponibilité des travailleurs et des bénévoles de Tchaï. De même que la communication qui permet d'avoir des retours sur la situation du jeune et l'implication dans le réseau autour du jeune qui dépasse la question de l'apprentissage. L’équipe fait preuve de flexibilité et s’adapte au profil du jeune. J’ai apprécié sa tolérance et sa manière de gérer les crises."
– Anas, accompagnateur social au projet Artha

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Le projet repose sur un collectif en mouvement aux compétences et aux vécus diversifiés.
Chacune des personnes qui le composent contribue à sa façon à la réalisation de Tchaï dans toute sa pluralité et participe à l’unicité de notre approche.

Depuis la création de Tchaï, voici les différentes personnes qui ont collaboré au projet :

Sarah Paermentier : psychologue

Clotilde Florence : éducatrice

Géraldine Grandjean : enseignante

Colombe Courtier : logopède

Deogratias Nendumba : historien et enseignant

Agata Strzelecka- Misonne : archéologue

Gary Vargas : marionnettiste et travailleur social

Loïc Boon : assistant social

Naïs Uhl : sociologue

Julien Van der Noot : juriste et sociologue

Alizée Detienne : ingénieure de gestion

Sergio Lemos de Mattos : plasticien et musicien

Marie Clergeau : psychologue

Nicolas Hoogers : psychologue

Kevin Dini : éducateur et gestionnaire

Luc Bolssens : travailleur social et électricien

Dieph-Standle Eliassaint : musicien et animateur sportif

Laurent Flémal : travailleur social, expert du vécu et pair-aidant

Elysée Lecas : entraîneuse et éducatrice en éducation physique adaptée

Raúl Pelayo : producteur, technicien régie et animateur Kapla

Coriandre Richard : institutrice, comédienne et formatrice en FLE

Pernelle Taquet : historienne et travailleuse sociale

Robert Mwizerwa : éducateur

François Muhire : comptable

Pierre Julemont : menuisier

Delphine Joyce : psychologue

Ayse Altintas: aide-ménagère

Julie Dock-Gadisseur : historienne et enseignante DASPA

Pierre Durt : ingénieur électro-mécanique

Véronique Guillaud : assistante sociale

Julie Dock-Gadisseur : enseignante

Amina Skhiri : psychologue et docteur en logopédie

Elodie Cognioul : psychologue et plasticienne

Tom Bourguignon : master en population et développement

Martina Moor : réalisatrice

Valentine Algoedt : logopède

Qasem Mousavi : médiateur culturel

Quentin Damman : journaliste

Cyril Martin : psychologue

Jan Talpe : physicien

Louise Illes : musicienne et céramiste

Le conseil d'administration

Le projet est porté par un conseil d’administration transversal reprenant des acteurs de plusieurs secteurs concernés par les jeunes en exil : aide à la jeunesse, enseignement, accueil des réfugiés, santé mentale, etc. Ils s’engagent à titre personnel.

Sandrine Rousseaux : enseignante en DASPA

Fatima El Mourabiti : assistante sociale, a travaillé autour de la scolarité des MENA

Julie Dock-Gadisseur : enseignante en DASPA

Géraldine Grandjean : enseignante et coordinatrice en école de devoirs

Katja Fournier : politologue spécialisée sur la thématique des mineurs en exil

Xavier Briké : assistant social et chercheur anthropologue sur la question des jeunes en errance notamment

Marie-Ange Veyckemans : coordinatrice DASPA

Nos partenaires

Tchaï ne peut fonctionner sans la collaboration de nombreux et précieux partenaires. Nous les remercions vivement pour leur confiance et leur engagement.